La Maison Victor Hugo de Paris présente cet été (du 14 avril au 18 septembre 2016) : « Les Hugo, une famille d’artistes », belle exposition balayant six générations d’artistes dont celle des enfants bien vivants de Jean Hugo.

« Maison musée, et pourquoi pas maison de famille ? » Commentaire, extrait de Les Hugo à propos de Léopoldine, l’enfant-muse de Victor :

« Cette maison était la sienne. De l’emménagement en octobre 1832 à son mariage en février 1843, de sa huitième à sa dix-neuvième année, elle y a passé plus de la moitié de son existence. C’est là qu’elle a grandi, première enfant de la littérature française. Là qu’elle tint pendant dix ans la correspondance familiale, surveilla les devoirs de ses frères et sœur, recopia les manuscrits d’Hugo de sa belle écriture régulière. Qu’elle livra le combat avec le lion. Et le perdit. De cela, il n’est pas question place des Vosges. »


 

Logo Le magazine Littéraire« …Si une famille est une maison, Henri Gourdin en débusque les doubles fonds, couloirs secrets et greniers dissimulés (Adèle, internée à vie pendant quarante-trois ans sur la volonté de son père…). Il met au jour, au fil de cinq générations de Hugo, une troublante continuité de comportement : fidélité dans l’infidélité sur le plan conjugal, amalgame amant-parrain, renaissance de l’enfant mort, tendance à la domination du mâle, attachement des Hugo à leur nom, prénoms récurrents, etc… »

Juliette Einhorn – Presse, Le Magazine littéraire – avril 2016

 

Logo Figaro« Les Hugo ont toujours eu, c’est à leur éloge, un sentiment de famille très fort et très tenace. » […] Comme le pointe Henri Gourdin dans cette somme, fruit de dix ans de travail, les Hugo sont véritablement attachés à leur nom et même à leur prénom. En grimpant dans leur arbre généalogique, on découvre de nombreux Joseph, Charles, François-Victor, Léopold, et plusieurs Adèle…

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Thierry Clermont – 
Presse, Le Figaro – 3 mars 2016

 

logo-lireUn passionnant essai biographique sur la famille de Victor Hugo. Une série de portraits qui ne compte d’ailleurs pas que des misérables…
On dit souvent que les grandes biographies réussissent, à partir du seul destin d’un individu, à portraiturer ses proches et à comprendre quelque chose du monde dans lequel il vivait. Mais la démarche inverse peut s’avérer tout aussi passionnante, à l’image de l’excellent essai qu’Henri Gourdin consacre aujourd’hui à Victor Hugo. Ou, plus exactement, à toute la famille de l’auteur des Misérables, sur cinq générations. Ce spécialiste de « Totor » a ici appliqué des règles issues de la psychogénéalogie…

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Baptiste Liger – 
Presse, Lire – avril 2016

 

logo Le Canard enchaînéDans « Les Hugo », Henri Gourdin règle son compte à la légende édifiée par Victor à la gloire de Hugo. Et dont pâtit cruellement sa famille.

C’est vertigineux, en effet, cet entrelacement de destinées tragiques et lumineuses à la fois, qui en dit long sur deux siècles d’histoire, et l’âme humaine, et le flot incessant de nos vies. En un mot : hugolien !

Jean-Luc Porquet – Presse, Le Canard enchaîné – 13 avril 2016