Les séquoias

Détails de l’ouvrage

Editions Actes Sud
Publication 2015
Catégories Essais, Faune et Flore

Le retour des géants


-100 millions d’années avant notre ère : la famille des taxodiacées enregistre deux naissances :Sequoia sempervirens et Sequoiadendron giganteum. Ces deux espèces rassemblent les arbres (et les êtres vivants) les plus grands (jusqu’à 115 mètres de haut), les plus massifs(jusqu’à 1200 tonnes), les plus productifs (jusque 4000 tonnes de bois sec par hectare), parmi les plus âgés de la planète (3200 ans pour le plus vieux S. giganteum vivant, plus de 5000 ans pour un S. giganteum abattu). Un espace après « massifs »

Les séquoias ne sont pas des arbres américains, contrairement à la croyance. Sauf leur confinement dans les microclimats californiens pendant le million d’années des grandes glaciations du Quaternaire, ils occupent l’ensemble de l’hémisphère nord depuis cent millions d’années. Leur acclimatation par les pépiniéristes du 19ème est en réalité une ré-introduction.

Le livre d’Henri Gourdin nous ouvre l’univers étrange, fantastique, irréel… de ces êtres d’un autre âge. Il nous transporte au pied de ces géants ont traversé l’immensité des temps géologiques pour nous parler d’un monde révolu, le monde de l’arbre souverain. Et nous rappelle que les séquoias sont des arbres européens, chassés de notre continent par les grandes glaciations.

Des arbres…


Des arbres d’ornement

Les premiers séquoias réintroduits en Europe sont encore très jeunes par rapport à leurs cousins californiens (moins de deux cents ans contre plusieurs milliers d’années). Ils dépassent pourtant les cinquante mètres… et la presque totalité de leurs voisins. Le S. Sempervirens est très recherché comme arbre d’ornement, pour son esthétique et pour sa résistance aux vents, aux parasites, à la sécheresse.

Des arbres de production

Introduits en Europe comme arbre d’ornement à la fin du 19ème siècle, les séquoias se prêtent depuis les années 1970, sous l’impulsion de l’institut de recherches FCBA, à un usage en foresterie qui exploite leurs qualités productives (record mondial de production annuelle de biomasse), de reprise de souche, de résistance au froid et à la sécheresse. L’exploitation en Taillis à Courte Rotation-TCR ouvre également des perspectives en épandage d’eaux usées (domestiques ou industrielles) et a donné lieu à plusieurs réalisations dans le Tarn-et-Garonne et les Pyrénées atlantiques.

Jardins de France

Presse, 2009

Hommes et Plantes

Presse, 2009

La Forêt Privée

Presse, 2015

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