Signature Georges Simenon
Georges Simenon

Georges Simenon

-Les Héritiers-

Georges Simenon (1903-1989) eut de sa première épouse Régine Renchon dite Tigy un fils Marc Simenon, de sa deuxième épouse Denyse Ouimet trois enfants : Jean Simenon dit John ou Johnny, Marie-Georges Simenon dite Marie-Jo et Pierre-Nicolas Simenon dit Pierrot ou Pierre. 

Georges Simenon est avec Hergé l’auteur belge le plus lu dans le monde, le plus traduit (3 500 traductions en près de cinquante langues), le plus vendu (550 millions d’exemplaires jusqu’en 2010), le troisième de la langue française après Jules Verne et Alexandre Dumas, le dix-septième toutes langues confondues. Repoussé par d’Académie française malgré l’enthousiasme de Gide et quelques autres, il fut reçu à bras ouverts à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique au fauteuil 26, occupé après lui par Simon Leys et Amélie Nothomb.

 S’astreignant à un horaire précis, qu’il suivait avec une minutie maniaque (lever à 6h20, café à 6h25, à sa table de travail de 6h30 à 10h30, etc.), il ménageait dans son agenda des créneaux pour ses enfants.

Généalogie

Simenon eut un fils de sa première épouse, deux fils et une fille de sa deuxième épouse, pas d’enfant de Teresa Sburelin, engagée comme domestique et devenue sa compagne au départ de Denyse, ni, officiellement, d’aucune des dix mille femmes qu’il affirme avoir connues charnellement (chiffre non contrôlé).

Généalogie Simenon

Georges Simenon aujourd’hui

Pas de musée encore pour Simenon mais on peut le rencontrer dans les enquêtes par centaines de son double, le commissaire Maigret, et dans ses livres sur Simenon : Pedigree de 1945, roman autobiographique et monument du genre ; Je me souviens de 1945 et Le Fils de 1957 sur la relation avec son fils Marc ; Trois chambres à Manhattan en 1946 sur l’entrée en scène de Denyse et le départ de Tigy ; Mémoires de Maigret en 1951 ; Quand j’étais vieux en 1970 ; Lettre à ma mère en 1974 ; La Main dans la main et Au-delà de ma porte-fenêtre en 1978 ; Mémoires intimes en 1981…

Ces textes dialoguent, et pas toujours pacifiquement, avec ceux de leurs sujets : les Souvenirs de Tigy la première épouse reviennent sur les trente premières années de la carrière, entre leur rencontre en 1922 et leur divorce le 21 juin 1950, le jour précédant le mariage avec Denyse ; le Livre de Marie-Jo rassemble des textes et enregistrements de profond désarroi ; Un oiseau pour le chat de 1978 et Le Phallus d’or en 1982 relaient le point de vue de Denyse ; De père à père donne celui de Pierre en 2010.

Ses héritiers

Le regard de Simenon sur ses enfants, et vice-versa :

« La « pudeur Simenon » n’est que de la timidité. Cette timidité, je l’ai toujours ressentie, y compris en face de mes enfants, et c’est pourquoi je ne les ai jamais réellement grondés et que, si j’étais toujours prêt à accueillir leurs confidences, je n’ai jamais osé et je n’ose pas encore les questionner sur leur vie privée ni sur ce qu’ils pensent. »

Simenon, Jour et nuit. Dictée du 25.5.1979.

« J’ai vécu toute ma vie pour mes enfants, c’est ce qui m’a intéressé le plus. … Ça a été la passion de ma vie. »

Simenon au micro de Bernard Pivot, 1981.

« Trente ans durant, mon père et moi avons partagé grandes et petites joies – promenades, conversations à cœur ouvert, complicité –, coups du sort et drames. » 

Pierre Simenon, De père à père, Flammarion, 2015.

 

Les Héritiers d'Henri Gourdin

Tous les détails sur les relations entre Georges Simenon et ses femmes, ses enfants, ses petits-enfants sont dans :

Musée Simenon à Liège ?

Musée Georges Simenon ?

La Ville, la Province et l’Université de Liège, ville natale de Simenon, étudient conjointement un projet d’aménagement de l’ancien hôpital de Bavière, boulevard de la Constitution, qui accueillerait un musée Georges Simenon et le fonds d’archives que le père du commissaire Maigret a confié à l’Université.