Signature De Sévigné
Marie de Sévigné

Marie de Sévigné

-Les Héritiers-

Marie de Sévigné, née de Rabutin-Chantal (1626-1696), eut de son mari Henri de Sévigné deux enfants : Françoise, comtesse de Grignan par son mariage avec François-Adhémar de Monteil de Grignan, et Charles, baron de Sévigné, dit « marquis de Sévigné ».

Trois personnages dans cette lignée : Marie de Sévigné pour ses lettres et son amour passionné pour sa fille, Françoise de Grignan comme objet de cette passion et destinataire d’une grande majorité de ces lettres, Pauline de Simiane comme détentrice, éditrice (en partie) et destructrice (en grande partie) de la correspondance entre sa mère et sa grand-mère. 

Mme de Sévigné sur les lettres de sa fille, détruites entièrement par sa petite-fille :
« Vous écrivez délicieusement ; on se plait à lire comme à se promener dans un beau jardin. »
« Elles sont premièrement très bien écrites, et de plus si tendres et si naturelles qu’il est impossible de ne les pas croire. La défiance même en serait convaincue. Elles ont ce caractère de vérité que je maintiens toujours, qui se fait voir avec autorité, pendant que le mensonge demeure accablé sous les paroles sans pouvoir persuader. » 

Généalogie

Le domaine des Rochers en Bretagne, propriété de Marie de Sévigné pendant trente-trois ans, de la mort de son mari en 1651 au mariage de son fils Charles en 1684, est dans le patrimoine des Sévigné depuis neuf siècles et vingt-huit générations. Un peu plus que les trois siècles et douze générations d’Eyquem à Montaigne. Au niveau, de ce point de vue, des Polignac ou des La Rochefoucauld, attestés depuis le 11ème siècle dans leurs châteaux en Haute-Loire et en Charente. Davantage, à quelques très rares exceptions près, que tous les propriétaires des vingt-mille châteaux ou site fortifiés du Moyen Âge, des dix mille d’aujourd’hui, des quatre mille en état d’être occupés, des deux ou trois mille qui ne sont pas en vente.

Généalogie de Sévigné

Mme de Sévigné aujourd’hui

Mme de Sévigné est célébrée aujourd’hui au château de Grignan en Drôme provençale où elle a souvent séjourné à l’invitation de sa fille et au musée Carnavalet où elle résidait à Paris. Le village de Grignan organise chaque année sous son égide un Festival de la Correspondance qui est un événement de la vie littéraire nationale (au moins), marqué par l’attribution d’un prix Sévigné.

Ses héritiers

Je ne veux point que vous disiez que j’étais un rideau qui vous cachait. Tant pis si je vous cachais ; vous êtes encore plus aimable quand on a tiré le rideau. Il faut que vous soyez à découvert pour être dans votre perfection.

Mme de Sévigné à sa fille Françoise de Grignan. 11.02.1671.

 

Les Héritiers d'Henri Gourdin

Tous les détails sur les relations entre Mme de Sévigné et sa fille, son fils, ses petits-enfants, etc. sont dans :

Proche de son amie Marie (ils se côtoient chez l’intendant Fouquet avant sa disgrâce), La Fontaine (lien vers la page La Fontaine) étrilla gentiment sa fille Françoise, convoitée du Lion Louis XIV :

« Sévigné, de qui les attraits
Servent aux grâces de modèle,
Et qui naquîtes toute belle,
À votre indifférence près,…

Amour, amour, quand tu nous tiens,
On peut bien dire : Adieu prudence. »

Jean de La Fontaine

Le Lion amoureux. Fable 1 du livre IV. À Mademoiselle de Sévigné.

Jean Hugo devant ses tableaux

Le prix Sévigné 2020

Le prix Sévigné 2020 a été attribué à Olivier Muth pour l’appareil critique de Louise de Vilmorin-Jean Hugo – Correspondance croisée 1935-1954, Éditions Honoré Champion, 2019.